Scandale du LIBOR: les banques canadiennes sous enquête

Publié le 15/07/2012 à 22:17

Scandale du LIBOR: les banques canadiennes sous enquête

Publié le 15/07/2012 à 22:17

Par La Presse Canadienne

Le Bureau de la concurrence du Canada continue de mener sa propre investigation sur un scandale international qui a déjà coûté des millions de dollars à la banque britannique Barclays et contraint son chef de la direction à démissionner.

Selon les documents déposés auprès d'une cour de l'Ontario, le Bureau enquêterait sur l'implication possible d'institutions canadiennes dans cette affaire de collusion qui a bouleversé le monde financier.

Ils offrent un portrait détaillé des présumées manoeuvres de six banques internationales, qui auraient prétendument comploté pour établir le taux interbancaire offert à Londres (LIBOR) en yens, selon leurs besoins et leur situation commerciale.

L'une des institutions citées, la branche canadienne de la Banque royale d'Écosse, a contesté la démarche du Bureau de la concurrence devant les tribunaux, soutenant qu'elle était inconstitutionnelle et qu'elle dépassait le mandat de l'organisme fédéral. Gabrielle Tassé, l'une des porte-parole du Bureau, a toutefois déclaré que l'enquête se poursuivait.

Le LIBOR est un taux de référence qui influence le prix des emprunts pour les entreprises, les institutions financières, les gouvernements et les consommateurs. Jusqu'à présent, Barclays a dû verser 455 millions $US en amendes alors que son chef de la direction, Bob Diamond, a été forcé de quitter son poste.

En page 2, les conséquences pour les Canadiens

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.