Une requête en autorisation de recours collectif contre une filiale de l'Industrielle Alliance demande 2 M$ par client, et 50 M$ en dommages exemplaires, dans une réclamation qui pourrait s'élever à 200 M$
Des investisseurs qui s'estiment floués par un stratagème de prêts leviers demandent à la Cour supérieure de l'Ontario d'autoriser un recours contre le courtier québécois Investia Services financiers.
C'est un ex-conseiller d'AEGON, racheté par Investia en 2008, qui proposait, selon la poursuite, des stratégies de prêts leviers allant à l'encontre des objectifs des clients, sans égard aux risques posés par ce type de stratégie financière.
La débâcle des marchés de 2008 aurait ainsi fait perdre leur mise à des dizaines de familles faisant affaires avec David Karas, le conseiller visé par la requête en autorisation de recours collectif.
À la suite du rachat d'AEGON, Investia aurait conduit une vérification diligente des activités de tous ses représentants et découvert le pot aux roses.
Lors de cet audit, « Investia a découvert des failles importantes dans les procédures et les normes, dont des manquements réglementaires. Investia était tenu [par le MFDA et la CVMO] d'informer les clients de ces problèmes », peut-on lire dans le document de requête en autorisation de recours collectif.