[Photo : Bloomberg]
« Nous sommes surpris d'être inclus dans cette revue, c'est injustifié », a déclaré la la Banque RBC, en réaction à son inclusion à la liste de 17 banques, dont Moody's revoit la cote de crédit en raison de leur «exposition aux troubles des marchés financiers mondiaux ».
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Selon le Financial Post, la RBC s'est défendue en soulignant qu'elle avait « une des bases de capitaux les plus solides de toutes les banques dans le monde » et que Moody's ne faisait rien « pour aider les investisseurs à faire la différence entre les banques solides et les plus faibles ».
Rappelons que Moody's revoit actuellement les cotes de crédit de banques comme Goldman Sachs, Bank of America, Citigroup, Morgan Chase et Morgan Stanley. BNP Paribas, Credit Agricole, Deutsche Bank et HSBC Holdings sont aussi concernées par cette revue de cote de crédit.
Selon un gestionnaire de portefeuille cité par le Financial Post, il faut toutefois prendre les commentaires de Moody's avec un grain de sel.
« Si les agences de crédit ne devraient pas être ignorées, elles tendent à être un peu en retard, indique Tood Johnson, gestionnaire de portefeuille chez BVC Management à Winnipeg. Je ne sais pas à quel point on peut se fier à Moody's, mais, généralement, la négociation, la sélection des risques et le conseil sont des secteurs d'affaires cycliques et présentement, nous sommes dans un creux cyclique. »
Après la fermeture des marchés, hier, Moody's a publié une note dans laquelle elle expliquait les raisons de cette mise en revue : « Ces difficultés, conjuguées à des vulnérabilités inhérentes comme la sensibilité à la confiance, l'interdépendance et l'opacité du risque ont diminué les perspectives de profitabilité et de croissance de ces firmes. »
Avec le Financial Post
