L’agence de crédit Moody’s abaisse d’un cran sa cote de crédit sur la dette de la Banque Royale du Canada. La dette est désormais cotée Aa1.
« Les actionnaires et les gestionnaires des banques sont attirés par le potentiel de croissance des activités reliées aux marchés des capitaux mais ce secteur peut exposer les détenteurs d’obligations à certains risques », commente Peter Nerby, vice-président principal chez Moody’s.
Dans le cadre de ses activités de marchés des capitaux, la Banque Royale offre aux grandes entreprises et aux gouvernements des conseils pour financer sur les marchés mondiaux leur projet de croissance comme par exemple des fusions et des acquisitions.
D’ailleurs lundi, La Banque Royale a franchi une autre étape dans sa volonté de se renforcer ses activités dans ce crénau.
La Banque Royale a annoncé l’acquisition de la firme-conseil britannique Loudoun Capital Partners, qui se spécialise dans les restructurations et les fusions-acquisitions. Le montant de la transaction n'a pas été rendu public.
L'institution financière canadienne a aussi annoncé que deux des dirigeants de la firme, Mike Carter et Robin Mackie, se joignaient à la division européenne de RBC Marchés des capitaux. Les deux hommes ont tous deux travaillé pour Lehman Brothers en Europe.
Cette acquisition fait partie de la stratégie de diversification de la RBC à l'international. La banque essaie en effet de diminuer sa présence aux États-Unis, où elle fait face à des difficultés, et de prendre de l'expansion dans d'autres marchés dont l'Europe.
Vers midi, l’action de la Banque Royale se négociait à 53,08 $, en hausse de 0,6%. Le geste de Moody’s n’a pas semé l’émoi sur les marchés boursiers alors que l’agence de crédit avait déjà averti qu’elle plaçait la dette de la Banque Royale sous surveillance.
Avec PC
