La ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, affirme que «bien des noms circulent», sans nier que l'ancien patron de BCE soit sérieusement considéré pour le poste, selon La Presse.
Cette possible nomination fait sourciller plus d’un professionnels oeuvrant dans le domaine financier à Montréal. Selon plusieurs cités par le quotidien, le choix de M. Sabia à la tête de la Caisse serait un «pari risqué» même s'il est considéré comme un homme intelligent.
Plusieurs personnalités du milieu financier estiment que M. Sabia est surtout reconnu pour la transaction avortée entre BCE et le Fonds des enseignants ontariens Teachers. On lui reproche aussi un manque de «sensibilité québécoise» et peu de contact avec le «Québec inc.».
Michael Sabia est arrivé chez Bell Canada en 1999. En 2000, il devenait vice-président à la direction de BCE. Il a été président et chef de la direction de BCE et chef de la direction de Bell Canada entre 2002 et 2008. Auparavant, il a longtemps été associé à Paul Tellier, l'ancien greffier du conseil privé sous l'ancien premier ministre Brian Mulroney.
Avec La Presse Canadienne