Il n’y a pas que l’Autorité des marchés financiers (AMF) qui aura son mot à dire sur la fusion du Groupe TMX et du London Stock Exchange Group (LSEG). Au moins sept autorisations seront nécessaires, ont indiqué les deux entreprises en conférence de presse.
Au Canada, les deux Bourses devront obtenir l’autorisation de l’AMF, de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario et d’Industrie Canada, soit le ministre de l’Industrie fédérale, Tony Clement.
Outre-mer, l’acquisition devra obtenir l’autorisation des autorités réglementaires britannique et italienne, puisque la Bourse italienne à Milan appartient à LSEG. Les autorités du continent devront également se prononcer puisque LSEG y a des installations. Elle devra donc obtenir l’approbation des autorités réglementaire de Paris et de Bruxelles.
En conférence de presse, les dirigeants du Groupe TMX et du LSEG ont dit être convaincus d’obtenir toutes les approbations nécessaires, notamment parce qu’ils laissent une place à tous les joueurs, dont la bourse de Montréal. Ils ont répété à plus d’une reprise qu’ils étaient au courant des pouvoirs provinciaux et qu’ils entendaient obtenir l’approbation de l’Ontario et du Québec. «Nous allons prendre une série d’engagements pour répondre aux inquiétudes des joueurs de toutes les zones géographiques», a assuré Xavier Rolet, le patron français du LSEG.
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