Cette « sous-performance » s’explique par la forte concentration des investissements dans le secteur des matériaux et de l’énergie. La Caisse adopte une stratégie qui mise sur l’urbanisation des pays émergents, tendance qui profiterait aux ressources naturelles. Cette thèse ne s’est pas concrétisée en 2012.
Comme c’est le cas pour beaucoup d’investisseurs, les marchés boursiers internationaux ont donné un plus fort rendement. Le rendement se situe entre 11,9% et 15,8%, selon la région. Au total, les actions ont procuré un rendement de 12,2%, un peu moins que l’indice de référence à 12,4%.
L’actif au Québec
La taille de l’actif investi au Québec a continué de croître passant de 41,2 G$ à 47,1 G$ en 2012. C’est une augmentation de 11,9%. « Encore cette année, nous avons accru nos investissements au Québec et misé sur notre marché de proximité pour générer des rendements en accompagnant les entreprises québécoises dans leur croissance, ici et à l’international », souligne Michael Sabia, pdg de la Caisse de dépôt, dans un communiqué.
L’actif total passe de 159 G$ à 176,2 G$. C’est une progression de 10,8%.