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La Sûreté du Québec (SQ), qui enquêtait sur de possibles liens entre le crime organisé et les syndicats de l’industrie de la construction, aurait contrecarré le projet de Michel Arsenault, président de la FTQ, d’obtenir un siège au conseil de la Caisse de dépôt et placement du Québec, rapporte le réseau TVA.
La police provinciale avait mis M. Arsenault sous écoute. En 2009, les enquêteurs ont entendu une conversation entre celui-ci et un collaborateur du premier ministre, Jean Charest. Le dirigeant du plus important syndicat du Québec demandait au gouvernement de le nommer au conseil de l’institution publique.
La demande n’est en soi pas inusitée puisque M. Arseneault était le premier dirigeant de la FTQ à ne pas se trouver au conseil de la Caisse.
La SQ aurait ainsi prévenu le gouvernement Charest que M. Arseneault faisait l’objet d’une enquête.
En réaction à l’histoire, un porte-parole de la FTQ attribue l’absence de Michel Arsenault à la décision d’Henri-Paul Rousseau, son ancien dirigeant, d’exclure les syndicats du conseil d'administration de la Caisse.