La Caisse de dépôt resserre son programme de primes

Publié le 05/03/2010 à 15:41

La Caisse de dépôt resserre son programme de primes

Publié le 05/03/2010 à 15:41

Par La Presse Canadienne

Michael Sabia. Photo: LesAffaires.com

Le personnel de la Caisse de dépôt et placement devra assumer sa part des déboires financiers subis par l'institution en 2008, selon ce qu'a appris La Presse Canadienne vendredi.

Tous les employés, jusqu'à la haute direction, seront visés par le nouveau programme de rémunération de la Caisse, qui aura pour effet de rendre plus difficile l'obtention de rondelettes primes de rendement.

Vendredi, le président de la Caisse, Michael Sabia, devait informer les 700 employés de l'institution de l'impact sur leur porte-monnaie du nouveau programme, et ce, dès cette année.

La Caisse, qui a essuyé des pertes spectaculaires de 40 milliards $ en 2008, était réputée offrir de généreuses primes de rendement à ses cadres et employés, même lorsque les rendements n'étaient pas au rendez-vous.

Par exemple, en 2007, les employés avaient reçu 44 millions $ en primes de rendement. Plus récemment, soulevant les critiques, la Caisse avait versé 3,8 millions $ en indemnités de départ à six anciens cadres de haut niveau.

Désormais, les primes au rendement tiendront compte à la fois du rendement réel fourni par l'employé, des résultats de l'institution elle-même et des performances de ses divers portefeuilles, sur une période de quatre ans.

Le coût total des primes versées à l'avenir ne devrait plus jamais atteindre les sommes consenties en 2007, indique-t-on.

 

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.