«C’est une solution qui s’impose une fois tous les cent ans», a soutenu celui qui était connu comme le meilleur avocat du laisser-faire capitaliste. «Par ce biais, le gouvernement peut transférer les actifs toxiques vers une bad bank sans l’inconvénient de trouver le juste prix», a-t-il ajouté.
Même si la nationalisation n’a pas été évoquée, le plan de redressement des banques qu’a présenté le secrétaire au Trésor, Tim Geithner, laisse planer cette option. En effet, une des conditions au soutien de l’État est que les banques réussissent un test de stress visant à évaluer leur solidité à long terme.
Celles qui échoueraient à cette étape ne pourront se prévaloir du privilège de voir leurs actifs toxiques rachetés par une bad bank. Elles obtiendront des fonds sous la forme de capital, ce qui équivaut à une quasi-nationalisation.