Ces résultats dépassent les attentes des analystes qui avaient tablé sur une perte de 32 cents selon un sondage de Bloomberg.
Le chiffre d’affaires a presque doublé par rapport à celui du trimestre correspondant de 2008. Il est soutenu par une activité fébrile dans le secteur des titres à revenus fixes et les actions. Mais ces revenus ont été rongés par les pertes dans le secteur des cartes de crédit et de la banque de détail.
On note aussi une baisse significative des charges pour dépréciations d’actifs. Ceci est du en partie à l’assouplissement aux normes comptables sur les valorisations des actifs toxiques. Les banques ne sont plus tenues de les inscrire au prix de marché.
L’amélioration des résultats de Citigroup se voit aussi à son ratio de capital de catégorie 1, qui avait plongé à 7,7% l’année dernière, est remonté à 11,8%. Ce résultat reflète l’effet des conversions d’actions ainsi que des trois aides gouvernementales successives pour assurer la survie de l’établissement bancaire.