«Dans notre empressement à régler la situation, nous devons éviter de se préparer exagérément en prévision d'une répétition des événements actuels tout en demeurant vulnérables aux causes fondamentales de la prochaine crise», a déclaré Mark Carney devant l'association Women in Capital Markets à Toronto
Il prône plutôt la mise au point de systèmes d'alerte avancée à l’échelle nationale et internationale. Ce systèmes devront émaner du Forum sur la stabilité financière (FSF) et du Fonds monétaire international (FMI). Il s’agira d’identifier tôt les risques qui pèsent sur la stabilité du système financier dans son ensemble.
Pour y parvenir, Mark Carney suggère de répartir plus clairement les responsabilités entre ces deux organismes. Le FMI devrait être chargé au premier chef de la surveillance (c'est-à-dire du système d'alerte avancée). Et le FSF, de la coordination de la mise sur pied d'un système financier résilient.
Deuxièmement, les décideurs eux-mêmes doivent jouer un rôle plus actif. «La valeur des organisations internationales réside dans leur capacité de réunir les grands décideurs, de les interpeller, puis de réaliser un consensus sur la façon de favoriser la croissance durable de l'économie mondiale», a-t-il souligné avant de mettre l’emphase sur la nécessité d’inclure les pays émergents dans les discussions.
Enfin, Mark Carney a insisté sur le fait que chaque pays devrait prendre la responsabilité de s’assurer de la stabilité de son propre système financier.
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