Allemagne: 11 banques et assureurs limitent les primes

Publié le 11/12/2009 à 12:59

Allemagne: 11 banques et assureurs limitent les primes

Publié le 11/12/2009 à 12:59

Par La Presse Canadienne

Onze grandes banques et compagnies d'assurances allemandes ont accepté d'appliquer les principes sur les rémunérations et les primes adoptés par le G20, a annoncé vendredi le ministère allemand des Finances.

Ces compagnies se sont engagées à "orienter leurs systèmes de rémunération vers des succès commerciaux durables", selon un communiqué du ministère.

Les signataires de cet engagement sont les banques privées Deutsche Bank AG, Commerzbank AG, HypoVereinsbank AG et DZ Bank AG, ainsi que quatre banques de détail publiques (Landesbank Baden-Wuerttemberg, BayernLB, WestLB et HSH Nordbank). Ont également signé les assureurs Allianz SE et Talanx AG, et le réassureur Munich Re AG.

En septembre, le sommet du G20 de Pittsburgh avait appelé les pays industrialisés à adopter pour leurs banques des systèmes de régulation limitant "les excès qui ont conduit à la crise".

Cette annonce intervient alors que la France et la Grande-Bretagne ont décidé de taxer les primes versées par les banques à leurs dirigeants au titre de l'année 2009.

La chancelière allemande Angela Merkel a jugé cette idée "attractive" cette semaine, mais a semblé vendredi fermer la porte à son application en Allemagne en 2010. "Je ne pense pas que nous puissions introduire une taxe sur les primes cette année", a-t-elle déclaré à Bruxelles, citant des "problèmes constitutionnels".

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.