Bientôt, la chimie verte pourrait faire appel à l'électronique. Pour le moment, le contrôle-qualité de certains médicaments nécessite de les dissoudre. En collaboration avec l'Université de Sherbrooke, Pfizer travaille à la mise au point de lecteurs infrarouges pour l'analyse de ces médicaments qui sont installés à fin de la chaîne de production. Cette technique permettrait d'éviter toutes les étapes faisant appel à de la " chimie mouillée " et éliminerait peut-être le besoin de laboratoires.
Annie Sébastien, vice-présidente de l'exploitation chez Pfizer, rappelle qu'il faut faire les choses correctement. " Il y a des solutions très bonnes pour l'environnement ", dit-elle, mais si on veut que ce soit durable, il faut qu'elles le soient aussi pour les affaires. " C'est gagnant-gagnant quand cela vise à réduire les coûts. "