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Le conseil d’administration de DiagnoCure recommande aux actionnaires de voter contre la proposition des actionnaires dissidents. La biotech de Québec, spécialisée dans la conception de tests de diagnostics pour le cancer, affirme que les dissidents ne sont pas prêts à prendre la relève.
Les actionnaires Todd Axelrod et Dr Michael Rosenman proposent la candidature de trois administrateurs. Les deux investisseurs déplorent la contre-performance de l’action qui a perdu 90% de sa valeur depuis cinq ans. Ils estiment que le potentiel de l’entreprise est mal exploité et que la rémunération de la direction est trop généreuse.
En réponse, DiagnoCure affirme dans un communiqué publié lundi que les firmes ISS et Glass Lewis recommandent aux actionnaires de s’opposer à la dissidence.
Au passage, DiagnoCure accuse les deux dissidents de précipitation. Le conseil estime que les actionnaires ne disposent pas d’un temps suffisant pour analyser l’alternative proposée, car les dissidents ont « attendu » le 18 avril pour présenter publiquement leurs intentions.
Les membres du conseil mettent également en doute la capacité des dirigeants proposés de mener le projet à bon port. Ils citent aussi une entrevue de Pierre Dozois, l’un des candidats du groupe de dissident, où celui-ci affirme qu’il n’a pas de plan pour redresser le cours de l’action. «Nous allons siéger et faire nos devoirs, dit-il à La Presse. Surtout, nous allons agir non pas dans l'intérêt d'une minorité d'actionnaires, mais pour l'ensemble de ceux-ci.»
L’assemblée des actionnaires aura lieu le 29 avril prochain.
