Il n'a toutefois pas avancé de chiffres précis, un exemple de coûts, pas plus qu'il n'a contesté ouvertement l'estimation de 4,3 milliards $ d'Hydro.
Mais il veut voir les données d'Hydro et "travailler avec le gouvernement" pour prendre en compte les hypothèses et les chantiers les plus récents, "pour voir s'il n'y a pas une occasion de revoir cet estimé".
"Est-ce qu'on peut avoir plus de temps pour mieux comprendre et mieux comparer quels seraient les vrais coûts avec les dernières informations?" a-t-il demandé, pour éviter en quelque sorte l'empressement.
Certes, a-t-il admis, il y a eu des dépassements de coûts à Pointe Lepreau (N.-B.) et la centrale ontarienne Bruce, mais dans ce dernier cas, il en coûtera 4,8 milliards $ pour deux centrales, pas seulement une, a-t-il argué.
SNC-Lavalin propose par ailleurs une autre option: reprendre la centrale à bail, à l'instar de ce qui se fait aux États-Unis et en France, mais aussi, justement, pour Bruce, en Ontario. Candu est intéressée à s'occuper de la réfection, de l'exploitation, voire du déclassement, mais Hydro demeure propriétaire des installations. Un contrat d'approvisionnement en électricité lierait la société d'État à Candu, avec un tarif établi.
Il assure que l'entreprise assumerait néanmoins une part de risque, et qu'en cas d'accident, la responsabilité pourrait être partagée, dépendant des cas.