SNC candidate pour construire le plus grand complexe hydroélectrique du monde

Publié le 24/05/2013 à 10:10, mis à jour le 24/05/2013 à 11:27

SNC candidate pour construire le plus grand complexe hydroélectrique du monde

Publié le 24/05/2013 à 10:10, mis à jour le 24/05/2013 à 11:27

Maintes fois repoussé faute de financement, le projet hydroélectrique du Grand Inga, en République Démocratique du Congo, pourrait finalement entamer sa première phase en octobre 2015. Le site, déjà doté de deux centrales vieillissantes (Inga 1 et 2), pourrait à lui seul alimenter en électricité la moitié de l’Afrique.

Avec les coréennes Daewoo et Posco, SNC-Lavalin forment un des trois groupes candidats au développement d’Inga 3, les deux autres étant chinois (Sinohydro et Three Gorges Corporation) et espagnol (Actividades de Construccion y Servicios, Eurofinsa et AEE). Selon le site Internet du journal français L’Usine Nouvelle, le choix entre les trois candidats devrait se faire d’ici la fin 2013.

Le 18 mai à Paris, bailleurs de fonds et candidats pour le développement de la première phase du plus grand complexe hydroélectrique du monde se sont réunis. L’engagement de l’Afrique du Sud sur l’achat de la moitié de la production de la première phase et une réduction des coûts de démarrage a réveillé l’intérêt des bailleurs pour ce projet de 80 milliards de dollars d’une capacité de 42 000 MW, soit deux fois la capacité installée du barrage des Trois Gorges, en Chine.

Deux éléments sont venus encourager la relance de cet immense projet qui remonte aux années 1970 : son remaniement et un premier client de référence.

L’étude réalisée par EDF, en collaboration avec Aecom et Nodalis, propose dans un premier temps l’économie d’un nouveau barrage, grâce à une prise d’eau sur un affluent du fleuve Congo (la Bundi), permettant de produire les premiers 4800 MW à un coût intéressant. Dans un deuxième temps la construction d’un barrage en amont (Haute chute) ajoutera 3000 MW de capacité à cette même centrale d’Inga 3, en créant un rehaussement de la retenue d’eau. Enfin cinq centrales supplémentaires (Inga 4 à 8) installées sur la même retenue permettront d’atteindre la capacité totale de 42 081 MW, en échelonnant les coûts en fonction des besoins.

Parmi les bailleurs de fonds publics, on retrouve la Banque africaine de développement, la Banque mondiale, l’Agence française de développement, la Banque européenne d’investissement et la Development Bank of Southern Africa.

Vers 11h25, l'action de SNC-Lavalin perd 0,32 $ à 40,77$.

À lire: La Banque Mondiale bannit SNC-Lavalin pour 10 ans.

 

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