Le producteur de pâtes à papier a indiqué mercredi qu'il a conclu des ententes à cet effet avec AbitibiBowater et d'autres fournisseurs. L'entreprise dit poursuivre les négociations afin d'établir avec ses fournisseurs des ententes d'approvisionnement à plus long terme.

Le problème d'approvisionnement de l'usine de Saint-Félicien est survenu dans la foulée de la décision de la société AbitibiBowater, un important producteur de bois d'oeuvre et le plus important producteur de papier journal au monde, de mettre un terme à un contrat signé entre les parties en 2002 qui prévoyait la fourniture, avec escompte sur le prix du marché, d'écorces et de copeaux à l'établissement de SFK pour une période de 20 ans.

Menant actuellement une importante restructuration de ses activités sous la protection des tribunaux contre ses créanciers, AbitibiBowater jugeait nécessaire de répudier ce contrat afin de mener à bien sa restructuration. SFK avait porté l'affaire devant la Cour supérieure du Québec, mais a été déboutée.

SFK, qui n'a ni bois ni droit de coupe, a besoin de copeaux pour alimenter cette usine et d'écorces pour satisfaire sa consommation d'énergie.

Pierre Gabriel Côté, président et chef de la direction de SFK Pâte, a expliqué dans un communiqué de presse que la situation demeure difficile considérant le prix de marché de la fibre de bois au Québec, le prix de marché de la pâte NBSK (pâte kraft blanchie de résineux du Nord), la force du dollar canadien et la baisse de la demande mondiale pour la pâte.

Ajoutant que le gouvernement du Québec a finalement refusé une demande d'aide financière de la compagnie, une décision qu'il dit déplorer, M. Côté a souligné que son équipe de direction continue à prendre toutes les mesures nécessaires pour faire face aux enjeux actuels.