Rio Tinto Alcan demande des baisses de tarifs d'électricité

Publié le 27/09/2013 à 11:52, mis à jour le 27/09/2013 à 12:38

Rio Tinto Alcan demande des baisses de tarifs d'électricité

Publié le 27/09/2013 à 11:52, mis à jour le 27/09/2013 à 12:38

Par François Normand
Joints par Les Affaires, deux spécialistes en énergie ont indiqué qu'il n'y avait pas de logique économique à accorder des baisses de tarifs d'électricité aux alumineries.

Selon Jean Thomas Bernard, de l'Université d'Ottawa, aucune entreprise ne devrait vendre un produit ou un service en dessous de son coût marginal. Or, Hydro-Québec le fait déjà avec son tarif L, alors que son coût marginal avoisine les 10 ¢/kWh.

Pour sa part, Jean-Marc Carpentier pose la question suivante: «si Hydro-Québec était une entreprise privée, et qu'une industrie lui demandait de baisser ses tarifs, est-ce qu'elle accepterait?»

Si le gouvernement du Québec et Hydro-Québec accordent des baisses de tarifs aux alumineries, les autres clients de la société d'État devront sans doute assumer des hausses tarifaires supplémentaires, affirment les deux analystes.

Rio Tinto Alcan prétend que le gouvernement du Québec pourrait récupérer les baisses de tarifs accordées aux alumineries avec les nouveaux investissements et les nouveaux emplois qui seraient générés dans la province.

Le Québec compte neuf alumineries. Rio Tinto Alcan en exploite cinq, dont une - celle de Shawinigan - est en cours de fermeture. Le Canada est le troisième producteur d'aluminium au monde (la production est concentrée au Québec) après la Chine et la Russie.

 

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.