Une lourde dette
Selon les documents déposés en cour, RapidGaz aurait accumulé des dettes de 7 068 000$, révèle son bilan financier en date du 31 octobre 2011. En plus de sa dette à la Banque Laurentienne, RapidGaz doit aussi une somme de 1 965 160,87$ à son fournisseur et entreprise soeur Gaz Propane Rainville, ainsi que 258 000$ à sa société mère Gestion Rainville.
Malgré l’ampleur de la situation, le président André Rainville reste confiant de rétablir la situation. «Nous attendons encore certaines procédures et tout va rentrer dans l’ordre», a-t-il répondu lorsque rejoint sur son téléphone cellulaire.
Sans trop s’avancer sur les détails, l’homme d’affaires assure que des investisseurs se sont montrés très intéressés pour les actifs de l’entreprise en Ontario et dans l’Ouest canadien. Il soutient que tout devrait être conclu en mars.
En période de pointe, jusqu’à 120 employés travaillent pour RapidGaz.
D’un océan à l’autre
RapidGaz a débuté ses activités en 1998 au Québec et dans les Maritimes. En 2010, l’entreprise granbyenne, dont le siège social est situé sur la rue Saint-Charles Sud, a étendu ses activités d’un océan à l’autre. Elle a alors fait l’acquisition d’un réseau de plus de 1 000 points de distribution en Ontario et dans l’Ouest canadien.
On retrouve 2 900 sites de distribution répartis dans les dix provinces du Canada, dont 1 820 au Québec, 391 en Ontario, 189 au Nouveau-Brunswick, 150 en Alberta et 136 en Nouvelle-Écosse. Près de 111 000 bonbonnes de gaz sont actuellement en circulation.