Ainsi, les projets de croissance à long terme sont échelonnés de façon à réduire les coûts. L'accent est mis sur le respect des moyens financiers sans que l'accès aux occasions importantes ne soit touché, selon ce que la Société albertaine annonce dans un communiqué publié jeudi.
Ron Brenneman, président et chef de la direction, précise que le programme d'investissement de 2009 comprend 2,1 milliards $ consacrés aux projets de croissance, à l'exploration et aux nouvelles entreprises et 1,3 milliard $ au remplacement des réserves dans les régions principales.
Une baisse de la production est prévue à cause de l'épuisement naturel des champs dans l'Ouest du Canada et dans les secteurs Côte Est du Canada et International, ainsi qu'aux révisions de grandes installations dans les secteurs Côte Est du Canada et International. La compagnie ajoute que ces diminutions sont contrebalancées en partie par les volumes additionnels attribuables aux sables pétrolifères.
Au troisième trimestre terminé le 30 septembre dernier, Petro-Canada a réalisé un bénéfice net de 1,25 milliard $, en forte hausse par rapport à celui de 776 millions $ enregistré un an plus tôt. Le revenu total de la pétrolière s'est élevé à 8,29 milliards $ pendant ce trimestre, contre 5,50 milliards $ un an plus tôt.
Ces hausses de profits et de revenus ont été réalisées malgré une baisse de production et grâce, en partie, à une augmentation des prix des ressources.
Petro Canada coupe ses investissements pour 2009
Publié le 11/12/2008 à 00:00
À suivre dans cette section
dernières nouvelles
plus lus
À la une
Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale
Mis à jour le 18/06/2024
|
REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.
Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada
18/06/2024
|
Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.
Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%
18/06/2024
|
L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.
