Le deuxième producteur mondial d'aluminium a déclaré dans un communiqué qu'il allait essayer de vendre "d'importants actifs" dont la vente n'était pas programmée pour éliminer 8,3 milliards $, de sa dette d'ici la fin de l'année prochaine.
La plus grande partie de la dette de Rio Tinto, qui totalise 32,4 milliards $, vient de son acquisition d'Alcan, une opération qui lui avait coûté 38,1 milliards $ US.
Rio Tinto a en outre annoncé un plan de remboursement de sa dette relative à l'acquisition d'Alcan. Le groupe entend d'abord utiliser les flux de trésorerie additionnels générés par la réduction de ses coûts et de ses dépenses en capital pour effectuer des versements. Il prévoit aussi, entres autres, procéder à un refinancement lorsque marchés financiers se seront relevés de la crise qu'ils traversent actuellement.
Rio Tinto entend également geler l'augmentation de son dividende en le maintenant au niveau de 2007, soit 1,36 $ US.
Les mises à pied annoncées mercredi représentent 12,5 pour cent de la main-d'oeuvre du groupe qui compte au total environ 112 000 personnes. La compagnie n'a pas précisé dans quels pays auraient lieu les mises à pied, ni à quel moment.
Au Canada, Rio Tinto compte, outre les activités acquises d'Alcan dans le créneau de l'aluminium, des activités dans le secteur du diamant (mine Diavik), celui du minerai de fer (Compagnie minière IOC) et le bioxyde de titane (QIT-Fer et Titane), entre autres. Plusieurs de ses actifs sont situés au Québec, notamment dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, de la Côte-Nord et de Sorel-Tracy.