À 07h30 ce matin, le baril de brut gagnait toutefois 68 cents à 56,83 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
La pression sur les prix pourrait encore s'accroître avec le rapport hebdomadaire du Département américain de l'Energie, attendu aujourd’hui, qui devrait révéler une nouvelle hausse des réserves pétrolières américaines.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dowjones Newswires, les réserves de brut se seraient étoffées de 1,3 million de barils la semaine dernière, celles d'essence de 300 000 barils.
Hausse à venir
Hier, l'Agence internationale de l'énergie a cependant évoqué le risque d'une nouvelle crise d'approvisionnement en pétrole et d'un retour d'une hausse massive des prix.
L'Agence a fait valoir que des sociétés pétrolières remettent à plus tard des projets dispendieux, incluant certains dans les sables bitumineux canadiens.
L'économiste en chef de l'AIE, Fatih Birol, a dit craindre que lorsque la demande augmentera de nouveau, il pourrait y avoir une autre crise d'approvisionnement comme celle qui est survenue l'été dernier.
L'Agence basée à Paris, qui conseille des pays industrialisés sur les politiques énergétiques, a indiqué dans un rapport que plus de mille milliards de dollars devraient être investis annuellement au cours des deux prochaines décennies dans la recherche de nouveaux gisements de combustibles fossiles si l'on veut éviter une crise énergétique qui pourrait étrangler l'économie mondiale.
L'Agence a prédit que, d'ici 2030, la demande dans le secteur pétrolier allait passer de 85 à 106 millions de barils par jour.
Avec AFP et La Presse Canadienne