Neil Linsdell, de la firme Partenaires Versant, a dit croire que SNC-Lavalin pourrait tirer profit des relations établies grâce à ses activités menées en Algérie, en Russie, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud pour faire avancer les affaires d'EACL, si jamais sa proposition est retenue.
"L'une des choses que SNC met sur la table, en plus de la logistique et de son savoir-faire, est son Rolodex", a-t-il déclaré lors d'un entretien.
M. Linsdell estime que la firme d'ingénierie est suffisamment importante pour faire concurrence aux principaux joueurs de l'industrie mondiale du nucléaire, mais il croit qu'elle procéderait à sa façon habituelle, en minimisant les risques associés aux projets.
Le son côté, Frédéric Bastien, de Raymond James, soupçonne que l'offre de SNC-Lavalin pour EACL a été faite en partenariat avec d'autres joueurs.
"J'ai l'impression qu'ils n'agiraient pas seuls", a-t-il dit depuis Vancouver.
SNC a déjà exprimé par le passé son intérêt pour EACL. Le fait que l'entreprise ait déposé une offre d'achat n'étonne donc personne.
La filiale SNC-Lavalin Nucléaire est active dans le secteur nucléaire canadien depuis 1967. Elle fournit notamment des services d'ingénierie pour cette industrie et se spécialise autant dans les réacteurs Candu que ceux à eau sous pression.
EACL pourrait constituer une bonne occasion d'affaires pour SNC-Lavalin, tout dépendant du prix, a pour sa part estimé Maxim Sytchev, de NCP Northland Capital Partners.
M. Sytchev a cependant dit croire que l'entreprise montréalaise fera face à la forte concurrence du groupe nucléaire français Areva, de certaines sociétés de placement avec des intérêts dans le secteur nucléaire ou encore de firmes d'ingénierie américaines, notamment.
Avec PC.