Photo : LesAffaires.com
Le pdg d’Hydro-Québec Thierry Vandal tient à rassurer les Québécois que la centrale nucléaire Gentilly II est « très sécuritaire ».
« Nous opérons cette centrale depuis 28 ans, elle est très encadrée au plan réglementaire et elle est parfaitement sécuritaire » a déclaré M. Vandal lors du dévoilement des résultats financiers 2010 de la société, le 23 mars.
Mais Hydro-Québec poursuit sa révision du dossier, à la lumière de récents événements, dont les accidents nucléaires survenus au Japon, a-t-il précisé.« Nous allons soumettre au gouvernement toutes les informations nécessaires pour qu’il puisse prendre une décision éclairée et réfléchie » sur l’avenir de cette centrale, a déclaré M. Vandal.
Évaluée à 2G$, la réfection de la centrale était prévue pour 2011, mais, en août dernier, elle a été reportée à 2012 parce que l’on voulait suivre le processus de vente d’Énergie atomique Canada (qui fabrique les réacteurs CANDU) et examiner la façon dont se déroulerait la réfection de centrales nucléaires au Nouveau-Brunswick et en Corée du Sud. L’impact du cauchemar japonais s’ajoute donc aux facteurs à prendre en considération
D'une capacité de 675 mégawatts, la centrale fournit près de 5 térawattheures d'énergie par année, soit la consommation de plus de 270 000 clients résidentiels.
Par ailleurs, M. Vandal a signalé qu’Hydro-Québec étudiait sérieusement la possibilité d’un nouveau développement de la rivière Caniapiscau dans le Nord du Québec. « Il reste un potentiel aménageable important (sur cette rivière) et cela fait partie du territoire du Plan Nord » a -t-il indiqué. Ce plan devrait être publié sous peu par la ministre responsable des Ressources Naturelles, Nathalie Normandeau. En attendant, les travaux pour la dérivation provisoire de la rivière Romaine débuteront dès cet été, avec 1000 travailleurs sur le terrain dès le mois de mai, a annoncé le grand patron d’Hydro-Québec.
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