Photo : Bloomberg
Dame nature a fait perdre de l’argent en 2010 à Hydro-Québec. Le faible niveau de précipitations, surtout dans le Nord de la province où sont situés les grands barrages, a baissé. Par conséquent, Hydro-Québec a dû réduire ses exportations d’électricité. Comme ces exportations représentent 17% des bénéfices de la société – même s’ils ne comptent que pour 7% des volumes —, leur réduction a eu un effet important sur le bénéfice de la société. (Les exportations sont passées de 1,258G$ à 1,034$G).
« Nous affichons quand même une performance solide » a nuancé le pdg de Hydro-Québec en dévoilant le rapport annuel 2010. Surtout qu’une gestion plus serrée des ventes à l’étranger a permis de faire grimper la contribution unitaire des exportations de 6,8 cents le Kilowatt-heure en 2009 à 8,2 cents le KWh en 2010.
M. Vandal a précisé que le niveau de précipitations en 2010 a été parmi les plus faibles en 15 ans. Il est possible que le même scénario se reproduise en 2011, si la tendance aux faibles précipitations enregistrée depuis le début de l’année se maintient.
La société d’État a aussi fait moins de profits en 2010 avec ses contrats spéciaux avec de grands clients industriels. Même si la demande a repris, les gains nets d’opération de couverture ont été moins importants qu’en 2009, alors qu’elle avait profité de la chute du prix de l’aluminium sur le marché des contrats à terme.
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