Le succès de l'opération n'est pas garanti... Photo : Bloomberg
Les ingénieurs de BP commenceront mardi à injecter de la boue, et peut-être du ciment, dans le puits à l'origine de la marée noire dans le golfe du Mexique dans l'espoir de venir définitivement à bout de la fuite.
Des tests devaient être effectués lundi, a indiqué lors d'une conférence de presse Kent Wells, vice-président de BP. Si le puits peut supporter la boue, les ingénieurs injecteront lentement mardi et mercredi une boue lourde dans le puits. La procédure est appelée "static kill".
Le succès de l'opération n'est pas garanti, et les ingénieurs de BP pourraient à nouveau avoir à injecter dans les prochains jours de la boue et du ciment dans le réservoir de pétrole, profond de mille 500 mètres, cette fois par le biais du puits de secours qu'ils construisent depuis plusieurs semaines.
Jusqu'à 697 millions de litres de pétrole pourraient s'être déversés dans les eaux du golfe du Mexique depuis l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon de BP le 20 avril, lors de laquelle 11 ouvriers ont été tués.
Depuis deux semaines, un couvercle géant a permis de contenir la fuite, mais il n'a jamais eu vocation à rester en place de manière permanente.