Malgré la crise dans le golfe du Mexique, il faut continuer à forer, dit Total

Publié le 07/06/2010 à 17:28

Malgré la crise dans le golfe du Mexique, il faut continuer à forer, dit Total

Publié le 07/06/2010 à 17:28

Par La Presse Canadienne

Photo : Bloomberg

La catastrophe de BP dans le golfe du Mexique ne devrait pas dissuader les pétrolières de forer dans des milieux écologiquement sensibles, a soutenu lundi le pdg du géant français Total, Christophe de Margerie, en plus de défendre l'exploitation des sables bitumineux en Alberta.

Dans un discours prononcé à la Conférence de Montréal, M. de Margerie a reconnu que l'industrie pétrolière devait faire tout en son pouvoir pour éviter qu'une autre fuite du genre ne se reproduise.

Le dirigeant a aussi admis qu'il était difficile d'expliquer au grand public que des entreprises qui se présentent comme «les meilleures» au monde aient été incapables de faire face à une telle crise.

Il a dit accepter qu'en raison de la fuite dans le golfe du Mexique, les futurs projets pétroliers coûteront plus cher à développer et prendront plus de temps à être approuvés.

Par contre, le grand patron de Total a prévenu que pour éviter que les cours du pétrole ne montent en flèche en raison de la catastrophe, l'industrie devait être en mesure de continuer à extraire des combustibles fossiles «dans les pires contextes environnementaux».

Abordant les sables bitumineux de l'Alberta, M. de Margerie a martelé qu'il fallait éviter de verser dans la «rectitude politique» puisque le monde ne peut pas se passer, selon lui, de ces importants gisements.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.