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Réunis en assemblée mercredi soir, les 350 travailleurs de la raffinerie montréalaise de Shell ont rejeté dans une proportion de 86,4 pour cent l'offre finale de l'employeur.
Sans avoir recommandé le rejet de la proposition patronale, le Syndicat était très critique et considérait que l'offre ne comportait pas de garanties suffisantes de maintien du nombre d'emplois syndiqués tant pour la période de conversion en terminal que pour l'opération du terminal.
Par voie de communiqué, le représentant national du SCEP-FTQ, Jean-Claude Rocheleau, a indiqué que le vote était significatif et qu'il s'agit d'une victoire pour le maintien d'emplois syndiqués.
De leur côté, les employés de bureau, ont voté en faveur des offres dans une proportion de 52,9 pour cent.
La prochaine étape dans la lutte du Syndicat pour le maintien des opérations de raffinage à Montréal-Est est prévue pour les 19 et 20 octobre, dans le cadre d'audiences de la la Commission parlementaire de l'agriculture, des pêcheries, de l'énergie et des ressources naturelles, à Québec.
Le Syndicat considère notamment que la ministre des Ressources naturelles et de la faune, Nathalie Normandeau, ne peut autoriser la démolition de la raffinerie, car cela mettrait à risque la sécurité énergétique du Québec, ce qui est interdit par la Loi sur les produits pétroliers.
