La Banque centrale australienne (RBA) prévoit que les dépenses relatives au secteur minier culmineront dès 2013, au mieux en 2014, en tout cas plus rapidement qu'anticipé.
«Ensuite le taux d'investissement devrait décliner tandis que les exportations des matières premières, elles, augmenteront», a nuancé vendredi le gouverneur de la RBA, Glenn Stevens.
La Deutsche Bank estime de son côté que l'essouflement minier risque carrément de précipiter le pays en récession en 2013.
En 2011 déjà, l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) mettait l'Australie en garde contre une dépendance excessive au secteur minier qui pourrait constituer un «défi économique majeur».
Au Québec, le Parti libéral, qui mise entre autres sur le Plan Nord pour se faire réélire, est convaincu que le secteur minier a encore de beaux jours devant lui. «Ce n’est pas la fin du boom minier. Mais c’est certain que le secteur minier est un domaine cyclique qui pourrait ralentir compte tenu du ralentissement de l’économie mondiale», a dit à LesAffaires.com Raymond Bachand, ministre des finances du Québec, lors d'un débat électoral sur l'exploitation des ressources naturelles. Lisez l'article: Mines: le boom minier n'est pas terminé, dit Bachand
Cette analyse est réalisée avec l'AFP