Le pétrole ouvre sur un rebond technique à New York

Publié le 13/01/2016 à 09:37

Le pétrole ouvre sur un rebond technique à New York

Publié le 13/01/2016 à 09:37

Par AFP

(Photo: Bloomberg)

Les cours du pétrole ont ouvert en nette hausse mercredi à New York dans ce qui s'apparentait surtout à un rebond technique après une chute au plus bas depuis plus de douze ans, dans l'attente de chiffres hebdomadaires sur l'offre américaine. 

Vers 8h45, le cours du baril de pétrole (WTI) pour livraison en février prenait 81 cents à 31,25 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) après avoir terminé la veille à son plus bas niveau depuis décembre 2003.

Plus largement, le marché pétrolier, déjà en nette baisse en 2015, a perdu près de 20% depuis le début de l'année et le prix du baril est même brièvement passé mardi sous les 30 dollars à New York, là aussi pour la première fois depuis fin 2003.

«Le marché ne peut pas éternellement baisser chaque jour», a commenté Kyle Cooper de IAF Advisors. «Il a tellement baissé qu'un rebond était prévisible.»

Comme beaucoup d'observateurs, il jugeait qu'il n'y avait pas d'autre explication évidente à cette hausse que ces facteurs techniques, même s'il reconnaissait que les cours étaient peut-être encouragés par de bonnes performances des Bourses mondiales.

Au contraire, «l'American Petroleum Institute (API) a publié des chiffres effroyables sur les produits dérivés du pétrole» aux États-Unis, a-t-il souligné.

Dans ses estimations hebdomadaires, publiées mardi après la clôture, cette fédération professionnelle a estimé que les réserves américaines d'essence avaient augmenté de sept millions de barils la semaine précédente, ce qui éclipse en partie l'annonce d'un déclin de près de quatre millions de barils des stocks de brut.

Comme chaque mercredi, les marchés attendent désormais les chiffres officiels du gouvernement américain sur la question, souvent jugés plus fiables et prévus pour 10h30.

Selon la prévision médiane des analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les stocks de brut se seraient étoffés de 2 millions de barils, tandis que ceux d'essence auraient augmenté de 2,5 millions de barils, et ceux de produits distillés (dont le diesel et le fioul de chauffage) de 1,5 million de barils. 

Parmi les quelques facteurs positifs mardi, certains analystes citaient des chiffres meilleurs que prévu sur le commerce en Chine, premier consommateur d'énergie au monde, dont les importations de pétrole ont augmenté en décembre, mais tous n'étaient pas convaincus par cette explication du rebond des cours.

Ces chiffres, qui s'expliquent en partie par la récente chute des cours, ont «pesé dans la balance, mais de façon marginale», a ainsi jugé Christopher Dembik, de Saxo Banque.

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