Comment connaîtra-t-on alors un tel bond en l’espace de quelques années? La réponse de l’AIE est que ces gains découleront en partie «d’améliorations du processus de transformation», ainsi que de l’émergence de «pétrole non conventionnel», à savoir, entre autres, les sables bitumineux…
Globalement, la demande mondiale en énergie devrait croître de 36% entre 2008 et 2035, soit une moyenne annuelle de 1,2%. Elle passerait ainsi de 12 300 millions de tonnes équivalent pétrole à plus de 16 700 millions. C'est moins que la hausse moyenne annuelle de 2% enregistrée au cours des 27 dernières années...
Les énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel) demeureraient en 2035 les sources dominantes, mais leur part dans la demande globale de carburant passerait de 33 à 28%, «en raison de prix plus élevés et des efforts gouvernementaux pour promouvoir d'autres voies». Ainsi, la part du nucléaire passerait de 6 à 8%, et celle des énergies renouvelables (hydro-électrique, éolienne, solaire,...), de 7 à 14%.