Le patron d'Encana s'en prend à la compétitivité du Canada

Publié le 10/10/2018 à 14:39

Le patron d'Encana s'en prend à la compétitivité du Canada

Publié le 10/10/2018 à 14:39

Par La Presse Canadienne

Le patron d’Encana (ECA) affirme que la politique gouvernementale fait du Canada un lieu de moins en moins concurrentiel pour le forage de pétrole et de gaz naturel.

Doug Suttles affirme que le diesel nécessaire pour forer et achever chaque puits dans le nord-est de la Colombie-Britannique coûte environ 100 000 $ en taxes sur le carbone, un coût que ses concurrents dans des zones similaires aux États-Unis ne paient pas.

M. Suttles, qui participait à une table ronde sur l’énergie à Calgary, a expliqué que les puits d’Encana produisaient du gaz naturel à combustion propre, qui est ensuite traité dans l’une des trois centrales à gaz récemment construites utilisant de l’hydroélectricité, qui ne produit pas d’émissions de gaz à effet de serre.

À terme, au fur et à mesure que les installations sont construites, le gaz naturel sera acheminé vers un terminal d’exportation de gaz naturel liquéfié alimenté à l’énergie hydroélectrique situé sur la côte Ouest, puis en Asie, où il pourra remplacer le charbon pour la production d’électricité.

Cependant, M. Suttles regrette que son travail pour la réduction des émissions mondiales ne soit pas reconnu, et déplore le fait que, compte tenu des réductions d’impôt sur les sociétés pilotées par le président Donald Trump, son entreprise paie un impôt sur le revenu plus élevé au Canada qu’aux États-Unis.

Le chef de la direction d’Encana, qui a refusé de parler aux journalistes après son discours, a affirmé que le Canada devait jouer un rôle plus important dans le leadership énergétique mondial responsable.

 

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.