Selon lui, la tendance à long terme est cependant à la hausse. Le prix du pétrole brut a chuté de plus de 4 pour cent mardi pour finir la journée à 79,49 $ US, en recul de plus de 3,50 $ US, mais ce n'était vraisemblablement qu'un hoquet.
Depuis un mois, la baisse de la valeur du billet vert sur les marchés internationaux a en effet créé de l'intérêt pour les matières premières, dont le pétrole brut. Le prix du baril est donc passé de 75 $ US à 84 $ US.
Et Carol Montreuil souligne que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) s'attend à ce qu'il atteigne 100 $ US à plus ou moins brève échéance. "Le dollar est la grande variable dans ce qui se passe actuellement", a-t-il insisté.
La ministre des Ressources naturelles du Québec, Nathalie Normandeau, partage l'interprétation de Carol Montreuil quant aux causes de la hausse subite des prix à la pompe à Montréal.
Elle a toutefois souligné que "sur le marché canadien, on a les détaillants qui ont les marges de profits les moins élevées ici au Québec".