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Suncor, premier groupe pétrolier canadien, a dégagé un bénéfice net en hausse de 41 % au troisième trimestre, par rapport à la même période il y a un an, porté par une « production record » de sables bitumineux.

Le bénéfice net s’est élevé à 1,812 milliard de dollars canadiens contre un profit de 1,289 milliard de dollars sur la même période l’an dernier, a annoncé Suncor dans la nuit de mercredi à jeudi.

Ramené à une action, le bénéfice est de 1,12 dollar, soit 20 cents de plus que la moyenne des estimations des analystes.

Suncor a aussi tiré profit au troisième trimestre d’une perte de change latente après impôt de 195 millions de dollars liée à la réévaluation de sa dette libellée en dollars américains.

Le groupe s’est félicité de la « production record » de pétrole issu des sables bitumineux de l’Alberta, passée à 476 100 barils par jour (bpj) au cours des trois mois entre juillet et septembre, contre 469 300 bpj à la même période il y a un an.

La production totale s’est élevée à 743 800 bpj au cours de ce trimestre, contre 739 900 bpj au même trimestre en 2017.

Les charges d’exploitation par baril du secteur des sables bitumineux ont augmenté à 22 dollars au troisième trimestre 2018, contre 21,60 dollars pour le trimestre correspondant de l’exercice précédent.

Suncor a annoncé que la deuxième phase du projet Buzzard (plus grands champs pétroliers découverts dans la mer du Nord au cours des 15 dernières années), contrôlé à 29,9 % par le groupe canadien, « a été autorisée au troisième trimestre ». 

Le consortium développant ce projet offshore, situé au large du Royaume-Uni, « prévoit que les premiers barils de pétrole seront produits au début de 2021 », a noté Suncor.

Enfin, la société canadienne a indiqué avoir « vendu sa participation de 36,75 % dans le projet d’exploitation minière de sables pétrolifères de Joslyn », dans la province de l’Alberta, pour 83 millions de dollars. 

Le titre de Suncor gagnait jeudi matin 0,78 % à 44,50 dollars à la Bourse de Toronto.