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Même si la vente d'une partie des actifs d'Energie NB à Hydro-Québec n'aura finalement pas lieu, des analystes considèrent que cette saga coûtera cher au gouvernement de Shawn Graham.
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Roger Ouellette, professeur en sciences politiques à l'Université de Moncton, soutient que le projet est un échec sur toute la ligne.
De son côté, le politologue à l'Université St. Thomas, Richard Myers, croit que le Parti progressiste-conservateur ne profitera pas de la situation, puisque "le gouvernement libéral a déjà essayé de proposer quelque chose".
Le dossier de la vente d'Energie NB est encore une autre preuve du caractère impulsif du gouvernement en place à Fredericton, a dit pour sa part Don Dessrud, politologue à l'Université du Nouveau-Brunswick.
Le président et chef de la direction par intérim d'Energie NB, Gaëtan Thomas, a indiqué, mercredi, que l'entente proposée était la meilleure possible et qu'Energie NB ne pourra l'égaler seule.
L'entente de principe entre Fredericton et Québec proposait un gel des tarifs pour la clientèle résidentielle néo-brunswickoise au cours des cinq premières années de l'accord.
Les entreprises devaient bénéficier de baisses tarifaires variant de 15 pour cent à 23 pour cent dès la première année, pour ensuite augmenter au même rythme qu'au Québec.
