Ainsi, le fabricant de systèmes de motorisation électrique TM4, une filiale d'Hydro-Québec, vient d'inaugurer une usine près de Beijing avec le partenaire chinois PEBS. Les deux sociétés travaillent ensemble depuis 2011, et elles ont obtenu une commande de 350 autobus qui desserviront notamment Beijing. De son côté, Enerkem, une société montréalaise spécialisée dans la transformation de déchets en biocarburants, a signé une entente de principe pour ouvrir non pas une, mais deux usines chinoises. D'autre part, Candu, filiale de SNC-Lavalin, vient de créer une coentreprise avec China National Nuclear Corporation pour construire des réacteurs avec sa technologie avancée.
Innovations et expertises
La Chine franchit une autre étape de son développement et de son ouverture sur le monde. Alors qu'elle a été, au cours des dernières décennies, l'usine de la planète, elle grimpe dans la chaîne de valeur et cherche à régler des défis d'ordre domestique. Qui plus est, elle a les moyens et la volonté de faire les rattrapages ou les innovations nécessaires.
C'est pourquoi elle est l'affût de technologies et d'expertises pointues. Elle ne les cherche pas seulement auprès des grandes multinationales occidentales comme Microsoft ou General Electric, mais aussi auprès des PME et des start-ups technologiques.
Le secteur des technologies médicales est un exemple de cet intérêt pour nos PME innovantes. Un grand groupe chinois, Hisense, dont la capitalisation boursière est de 1,8 milliard de dollars, vient d'ouvrir sa propre division médicale. Le groupe vise un marché de 2 000 hôpitaux, à la recherche des meilleurs équipements.
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