Le premier ministre Jean Charest craint qu'en fixant un prix plafond pour l'essence, le Québec se trouve à décréter un prix fixe que tous suivront, réduisant ainsi la concurrence. Photo : Bloomberg
Le premier ministre Jean Charest n'est guère ouvert à l'idée de fixer un prix plafond à l'essence, comme vient de le faire la Commission de l'énergie du Nouveau-Brunswick.
Vendredi, la Commission de l'énergie et des services publics du Nouveau-Brunswick, un organisme quasi judiciaire créé par l'Assemblée législative, a établi le prix maximum pour la province à 1,24 $ le litre d'essence ordinaire.
Interrogé à ce sujet vendredi à Montréal, après qu'il eut pris la parole devant un groupe d'avocats, le premier ministre Charest a manifesté peu d'intérêt pour une telle intervention au Québec.
Il dit craindre qu'en fixant ainsi un prix plafond, le Québec se trouve à décréter un prix fixe que tous suivront, réduisant ainsi la concurrence et faisant peut-être même qu'en bout de ligne, les consommateurs paieraient plus cher qu'ils le pourraient si la concurrence jouait.
Le premier ministre du Québec a aussi rappelé que la concurrence entre les acteurs de l'industrie au pays relève du Bureau de la concurrence, qui est de compétence fédérale.
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