Dans la région du Québec central, le prix minimum équivaudrait au prix à la rampe de chargement, auquel on additonnerait le coût du transport ainsi que quatre cents de marge, plus les taxes. Le prix maximum équivaudrait au prix minimum, majoré de trois cents, plus les taxes.
Dans les régions de l'Abitibi, de la Côte-Nord, du Saguenay_Lac St-Jean, de la Gaspésie et du Bas Saint-Laurent, le même principe prévaudrait, mais à raison de cinq cents de marge, plutôt que trois ou quatre pour calculer le prix minimum.
L'association a même commandé un sondage Léger marketing pour vérifier si sa proposition recevrait l'appui des Québécois. Et selon ce sondage, 88 pour cent des répondants seraient favorables à une réglementation qui empêcherait les hausses soudaines et importantes des prix de l'essence vendue à la pompe.