Delek US accepte de reprendre les pourparlers avec Shell sur sa raffinerie

Publié le 26/07/2010 à 06:18

Delek US accepte de reprendre les pourparlers avec Shell sur sa raffinerie

Publié le 26/07/2010 à 06:18

Par La Presse Canadienne

Photo : Bloomberg

La filière américaine de Delek Holdings a accepté de reprendre les pourparlers avec Shell Canada en vue d'acheter la raffinerie du géant pétrolier à Montréal-Est, a annoncé le député fédéral de Bourassa, Denis Coderre, samedi.

Le groupe israélien a déjà signifié par écrit à Shell son intention de reprendre les négociations dans les délais prescrits. La lettre en question est datée de vendredi.

M. Coderre a ajouté que Delek souhaitait ne pas négocier en public. Delek US ne s'exprimera donc pas sur la reprise des négociations. De plus, les deux parties auraient signé une entente de confidentialité.

Le député a longtemps dénoncé la décision de Shell Canada de fermer sa raffinerie de Montréal-Est alors qu'un acheteur sérieux s'était manifesté.

Le député s'est dit heureux pour les 800 employés de la raffinerie, sans oublier tous les emplois indirects qui en dépendent. Il a aussi rappelé que la fermeture de la raffinerie pourrait mettre en péril la sécurité énergétique du Québec.

Rappelons qu'en commission parlementaire, mardi dernier, à Ottawa, un des vice-présidents de Shell Canada, Richard Oblath, avait répété que la pétrolière était prête à vendre sa raffinerie, mais seulement si les conditions étaient raisonnables. M. Oblath avait cependant fait valoir que l'entreprise avait déployé bien des efforts depuis un an, et qu'elle n'avait pas réussi à trouver un acheteur sérieux.

Plusieurs élus, dont le député libéral Denis Coderre, avaient été critiques envers l'attitude de Shell. Ils avaient même mis en doute la réelle volonté de la pétrolière de vendre sa raffinerie.

Shell a confirmé la transformation de sa raffinerie de Montréal en un terminal de distribution, au début du mois de juin, après l'échéance de la période qu'elle avait d'abord allouée pour trouver un acheteur.

Depuis, le syndicat des employés, appuyé par des politiciens, met tout en oeuvre pour tenter de sauver la raffinerie. Il a d'ailleurs obtenu une injonction, début juillet, pour suspendre le démantèlement des installations. L'injonction est en vigueur jusqu'au 10 septembre.

Samedi, M. Coderre n'était pas en mesure de donner un échéancier de négociations entre les deux compagnies.

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