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Un syndicat canadien qui représente quelque 800 employés de PotashCorp (Tor., POT) affirme qu'une prise de contrôle du producteur d'engrais de la Saskatchewan par une société étrangère serait une mauvaise chose pour les travailleurs.
Le président du président du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP), Dave Coles, a indiqué mardi que l'entreprise avait signé des ententes qui favorisent l'embauche locale et donnent préséance aux résidents de la Saskatchewan.
M. Coles a cependant ajouté qu'« il est très difficile d'obtenir cet engagement d'une entreprise dont le siège social est situé dans un autre hémisphère ».
La société minière australienne BHP Billiton (NYSE., BHP) propose de verser 38,6 milliards $ US en espèces pour mettre la main sur Potash, mais il n'est pas exclu que d'autres offres en provenance de l'étranger fassent surface.
La semaine dernière, la direction de BHP Billiton a dit s'attendre à maintenir en place la plupart, sinon la totalité des employés de Potash, ajoutant avoir bonne réputation au sein du secteur minier canadien.
M. Coles a rappelé mardi que le gouvernement canadien n'avait rejeté qu'une seule prise de contrôle lors des 25 dernières années. Selon lui, il y a peu d'espoir que le fédéral intervienne pour prévenir l'acquisition de Potash par BHP Billiton en vertu de la Loi sur Investissement Canada, entrée en vigueur en 1985.
Le dirigeant du SCEP estime que les Canadiens « méritent une audience publique et une divulgation complète des raisons invoquées par le gouvernement pour accepter ou rejeter une prise de contrôle ».
