M. Paradis doit établir si la proposition de rachat procurera un "avantage net" au Canada en fonction de six critères, notamment son impact sur l'économie canadienne en matière d'emplois, de transformation des ressources et d'exportations.
CNOOC étant une entreprise d'Etat, le projet est également soumis à "des critères particuliers" en matière de sécurité nationale, a précisé récemment le Premier ministre conservateur Stephen Harper.
Considéré favorable à l'investissement étranger, le gouvernement canadien est divisé sur ce projet de rachat, alors que l'opposition et une majorité de Canadiens sont contre, selon des sondages.
Dixième compagnie pétrolière canadienne en 2011 par son chiffre d'affaires, Nexen a des projets dans les sables bitumineux de l'Alberta, troisième réserve de pétrole du monde, mais la majeure partie de ses actifs sont situés à l'étranger.
Depuis 1985, Ottawa n'a bloqué que deux projets de rachat étrangers au Canada, le dernier en date étant celui en 2010 du numéro un mondial des engrais Potash Corp par le géant minier anglo-australien BHP Billiton.