La ministre a indiqué que la fin de la publication de La Presse le dimanche, dès juillet prochain, s'ajoute à une longue liste de mauvaises nouvelles qui ont affecté les journalistes du Québec. Elle a cité la fermeture de la salle de nouvelles de TQS, les compressions à Radio-Canada et le lock-out décrété au Journal de Montréal.
Selon elle, tout ce bouleversement est inquiétant pour la diversité des voix ainsi que pour l'information locale et régionale.
Mme St-Pierre estime qu'une analyse de la profession est rendue nécessaire par la transformation des habitudes des consommateurs qui se tournent de plus en plus vers Internet pour s'informer.
Elle dit souhaiter que tant les patrons d'entreprises de presse que les syndicats et la Fédération professionnelle des journalistes du Québec se penchent sérieusement sur la question.