La direction de l’entreprise attribue la détérioration de ses résultats à divers éléments non récurrents liés à la dépréciation de certains actifs et à des radiations d’écart d’acquisition dans son secteur de l’impression, de même qu’à des coûts de restructuration en lien avec l'élimination de 1500 emplois annoncée en février.

La perte nette par action s’est chiffrée à 1,79 dollar, comparativement à un bénéfice par action de 45 cents il y a un an.

En excluant l’impact des éléments non récurrents, Transcontinental aurait enregistré un bénéfice net de 30,2 millions de dollars (37 cents par action) pour le trimestre, lui qui était de 34,1 millions de dollars (42 cents par action) à la même période l’an dernier.

Sur cette base, l’entreprise a fait mieux que les prévisions des analystes. Ces derniers anticipaient un bénéfice par action de 34 cents, selon Thomson Reuters.

«Dans le contexte actuel, en excluant les éléments inhabituels, il s'agit de résultats encourageants qui dénotent une amélioration par rapport au premier trimestre. Nous avons réagi rapidement en ajustant notre capacité de production et nos coûts à la demande dans chacun de nos marchés», a déclaré le président et chef de la direction de Transcontinental, François Olivier, dans un communiqué.

«Après trois trimestres d'ajustement et de recentrage de nos activités, en tenant compte d'une situation économique qui ne se détériorera pas davantage et de l'exécution de notre programme de rationalisation, nous avons confiance de poursuivre l'amélioration de notre profitabilité au cours des prochains trimestres», a ajouté M. Olivier.

Le titre de Transcontinental a terminé la séance sur un gain de 2 cents (0,22%) à 9,16 dollars à la Bourse de Toronto.