L’agence Reuters explique que ce concurrent de l’imprimeur canadien est de prendre de l’expansion au Canada.
L’entreprise de Chicago, fondée il y a 144 ans, verserait 957 millions de dollars US en numéraire et 30 millions de dollars US en actions (une valeur de 394,2 millions de dollars).
R.R. Donnelley estime, après étude du dossier, que son offre est plus intéressante pour les créanciers et les prêteurs de Quebecor World que les plans préliminaires mis de l'avant par cette dernière dans le cadre de sa restructuration, tant aux Etats-Unis qu'au Canada.
Cette transaction n’est sujette à aucune condition de financement ni à l’approbation d’actionnaires, selon R.R. Donnelley & Sons.
Le tribunal américain de la faillite doit évaluer vendredi les nouveaux documents devant servir de base aux fins du vote éventuel des créanciers de Quebecor World aux Etats-Unis, alors qu'au Canada, la Cour supérieure du Québec devrait entendre jeudi la motion de l'entreprise visant à obtenir l'autorisation de tenir une assemblée de ses créanciers canadiens.
Quebecor World estime que, si tout se passe comme prévu, elle pourrait se libérer de la protection contre ses créanciers avec un bilan solide d'ici la mi-juillet.
L'entreprise avait demandé à se placer sous la protection des tribunaux en janvier 2008, alors que ses dettes étaient supérieures à 1 milliard $ US.
Quebecor World en trois points
Quebecor World offre des services aux éditeurs, détaillants, catalogueurs et autres sociétés de marketing et de publicité.
L’Imprimeur est aussi spécialisé dans les magazines, encarts publicitaires, circulaires, livres, catalogues, publipostage, annuaires, services de prémédia numériques, logistique, listes d'adresses et autres services.
L’entreprise montréalaise compte environ 20 000 employés, 90 imprimeries et ateliers de services connexes aux États-Unis, au Canada, en Argentine, au Brésil, au Chili, en Colombie, au Mexique et au Pérou.
Avec PC
