De nouvelles compressions de l'ordre de 100M$ sur cinq ans mèneront à l'élimination de quelque 1500 emplois d'ici cinq ans à Radio-Canada, ce qui signifie que la société d'État perdra environ 25% de sa main-d'oeuvre actuelle d'ici 2020.
La direction, qui dévoilait jeudi matin son plan stratégique, a soutenu vouloir «renouvele» son offre en priorisant les services mobiles et «se transformer» en revisitant certaines émissions qui sont dans la grille «depuis plusieurs années».
Pour réaliser des économies, la société d'État a également l'intention de réduire de moitié les espaces de bureaux dans l'ensemble du Canada, disant préférer investir «dans le contenu».
Le président du Syndicat des communications de Radio-Canada (SCRC), Alex Levasseur, a dit être sorti «complètement démoli» de cette rencontre avec les hauts dirigeants du diffuseur public.
Il a accusé la direction d'avoir «baissé les bras» et «tourné le dos» au mandat de la société d'État en accentuant un virage déjà entamé vers une privatisation croissante de ses services.
Radio-Canada compose actuellement avec des compressions de 130 M$, ce qui entraînera la suppression de l'équivalent de 657 postes à temps plein au cours des deux prochaines années.