« Les discussions devraient préserver la valeur des obligations en circulation. Nous détenons des obligations échéant en février 2016 et nous sommes très contents de derniers développements », a évoqué M. O’Connell.
« Il est de plus en plus probable qu’un compromis intervienne entre la société et ses créanciers », a indiqué Chris Diceman, analyste de l’agence Dominion Bond Rating Service (DBRS).
Ces discussions surviennent à un moment où Dominion Bond Rating Services vient de décoter une série titres de dettes de Yellow Media, tout en maintenant des perspectives négatives.
« La société n'a fait aucun progrès pour améliorer ses liquidités, au cours du premier trimestre. L’opportunité pour se refinancer diminue à mesure que l’échéance de ses obligations approche. Deux milliards de dettes arriveront à échéance en février 2013 et débuteront une période d’échéances majeures qui s’étaleront jusqu’en 2016 », a écrit l’agence de notation, le 2 avril.
Les porteurs d'obligations non garanties ont une chance de seulement 30 à 50 % de récupérer leur investissement. Cette probabilité tombe à 10 % pour les porteurs de dettes subordonnée, estime M. Diceman. Yellow Media a récemment ajouté trois administrateurs à son conseil, dont Bruce Robertson, un expert en réorganisation qui a déjà travaillé pour la société de portefeuille Brookfield Asset Management et David Leith, l'ex-chef de la division d'investissement, de CIBC Marchés mondiaux.