Les 253 employés en lock-out du Journal de Montréal manifesteront devant le siège social de Quebecor, ce midi, pour inviter leur employeur à reprendre la négociation pour mettre fin au conflit de travail qui perdure depuis près d'un an.
Reprenant une expression souvent utilisée par le grand patron de Quebecor, «it takes two to tango», les lock-outés prévoient installer un plancher de danse devant Quebecor pour permettre à deux des leurs, des habitués des compétitions, d'y aller de quelques pas de tango.
Lors d'une conférence qu'il prononçait, à l'invitation de la Caisse de dépôt et placement du Québec, en novembre, Pierre Karl Péladeau a répondu "It takes two to tango" pour qualifier l'état de la négociation au Journal de Montréal. Ce dernier avait utilisé la même expression en décembre, à propos du différend qui oppose Quebecor à Astral.
Les lock-outés le prennent aujourd'hui au mot en lui demandant de donner les mandats nécessaires à ses représentants pour revenir à la table de négociation avec l'idée de s'entendre sur une nouvelle convention collective. Les 253 syndiqués du Journal de Montréal ont été mis en lock-out il y a près d'un an, le 24 janvier 2008.