Autre motif de plainte en vogue : les annonces de type «aubaines du jour» sur le Web. Ces publicités, d’une durée limitée, font la promotion de coupons-rabais ou de bons applicables sur des biens et des services offerts par des détaillants et des fournisseurs de services locaux. Le hic? Certains plaignants allèguent que non seulement les économies alléguées sont exagérées, mais aussi que certaines des aubaines annoncées n’existent tout simplement pas. Et souvent, les NCP leur ont donné raison.
Faut-il s’alarmer de ce déluge subit de plaintes? Pour le savoir, les NCP ont mené un sondage tant au Canada qu’aux Etats-Unis, histoire d’avoir un élément de comparaison.
Résultats? La majorité des Canadiens affirment que la publicité leur procure une valeur ajoutée (79%), et affirment que la plupart des publicités sont acceptables. Mais au moindre doute sur la fiabilité d’une annonce, les conséquences sont majeures : 89% des Canadiens sont disposés à cesser immédiatement d’acheter un produit ou un service, si leurs attentes en matière de vérité et d’exactitude ne sont pas satisfaites.
À noter, en passant, que les Canadiens sont plus susceptibles que les Américains d’affirmer que la publicité façonne les valeurs de la société (52% contre 36%) alors que les Américains croient plutôt que la publicité reflète les valeurs de la société. D’ailleurs, lorsqu’il s’agit de publicité politique, les Canadiens croient que contrairement à la publicité commerciale, les publicités dans cette catégorie ne satisfont pas à leurs normes de véracité et d’exactitude. Seuls 30% des Canadiens considèrent que la publicité politique est «très» ou «quelque peu» véridique…