Le New York Times va supprimer jusqu'à 150 postes, dont 100 de journalistes, d'ici la fin de l'année, en raison de la baisse des revenus publicitaires dans le secteur de la presse, a annoncé lundi son directeur de la rédaction.
Ces suppressions se feront d'abord sur la base de départs volontaires, mais des licenciements sont possibles si l'objectif n'est pas atteint, a précisé Bill Keller dans une note adressée lundi aux employés du quotidien américain. Le New York Times, titre phare du groupe de presse du même nom, avait déjà supprimé 100 postes de journalistes l'année dernière.
Même après ces nouvelles coupes, équivalentes à environ 8% de ses effectifs de journalistes, le quotidien new-yorkais conservera la plus grande rédaction des États-Unis, avec environ 1150 membres.
Le Times a également supprimé 100 postes commerciaux au printemps, et prévoit de nouvelles suppressions, sans en donner pour le moment l'ampleur.
Ses employés ont par ailleurs accepté une baisse de 5% de leurs salaires cette année, décidée par la direction pour éviter de nouvelles suppressions d'emplois.